La proposition doit développer et tester au moins une solution innovante, combinant innovation technologique, sociale et commerciale, conduisant à une augmentation de la résilience et de la capacité d’adaptation au changement climatique dans les régions et communautés concernées du secteur agricole et des chaînes de valeur associées. Les solutions fondées sur la nature et la restauration des terres cultivées et des prairies doivent être explorées en priorité et au cœur même du développement chaque fois que possible.
Cette thèmatique est liée aux objectifs de la Mission de mobiliser au moins 150 régions pour tester localement les solutions les plus nécessaires pour renforcer la résilience climatique et de fournir au moins 75 démonstrations approfondies de transformations systémiques vers la résilience climatique.
La proposition doit développer et tester au moins une solution innovante, combinant innovation technologique, sociale et commerciale, conduisant à une augmentation de la résilience et de la capacité d’adaptation au changement climatique dans les régions et communautés concernées du secteur agricole et des chaînes de valeur associées. Les solutions fondées sur la nature[1] et la restauration des terres cultivées et des prairies doivent être explorées en priorité et au cœur même du développement chaque fois que possible.
La solution proposée devrait aborder au moins certains des aspects suivants :
Améliorer la résilience du secteur agricole et/ou forestier, améliorer la capacité du secteur à résister aux périodes sèches et aux sécheresses extrêmes tout en protégeant les flux écologiques, en préservant la biodiversité dans et autour des canaux de captage, en préservant la connectivité longitudinale des cours d’eau, en ralentissant la chute niveau de la nappe phréatique et inverser la perte de biodiversité. Cela devrait inclure, par exemple, l’exploration de la valeur de la rotation des cultures et d’autres moyens d’améliorer la qualité du sol, l’amélioration de la structure du sol par des approches circulaires, l’établissement et l’entretien des caractéristiques du paysage (telles que les haies réduisant l’érosion éolienne), les sylvo-pâturages innovants, la gestion des ressources génétiques dans une perspective agro-écologique et d’autres approches agro-écologiques dans les terres agricoles, en particulier en ce qui concerne les sécheresses et les multi-usages et la gestion de l’eau ;
Exploiter l’agro-écologie comme une approche pour améliorer la résilience climatique du système agricole, sa fonctionnalité et sa durabilité, tout en apportant des solutions durables et de multiples avantages, tels que des rendements plus stables de cultures vivrières adaptées, l’efficacité de l’eau, l’amélioration des moyens de subsistance des agriculteurs grâce à la génération de revenus, l’augmentation de la biodiversité, l’amélioration de la qualité de l’eau et de l’efficacité de l’utilisation de l’eau, l’état écologique des eaux, l’amélioration de la structure et de la santé des sols, la réduction de l’érosion et/ou un niveau plus élevé de séquestration du carbone.
Explorer l’intégration des approches d’agriculture climato-intelligente disponibles (et les améliorations de celles-ci sur la base de données mises à jour) et l’utilisation de technologies telles que l’IA, la télédétection et l’Internet des objets (IoT) pour améliorer la résilience climatique grâce à la modification et à l’amélioration des nutriments et processus de protection des cultures, tels que la fertilisation, la lutte antiparasitaire et l’irrigation, pour assurer des rendements suffisants en termes de qualité et de quantité, tout en réduisant les émissions, la consommation d’eau et en préservant la biodiversité.
Développement d’écosystèmes plus naturels, générant des avantages combinés pour l’atténuation du climat, la réduction des inondations et de l’érosion des sols (en augmentant les infrastructures vertes, la plantation d’arbres ou l’augmentation des surfaces vertes perméables) et en maintenant ou en restaurant les rivières, les tourbières, les zones humides et les plaines inondables naturelles.
Date limite: 20 Septembre 2023
